?La stimulation magnétique transcrânienne (STM) consiste en une série de courtes impulsions magnétiques dirigées vers le cerveau dans le but de stimuler les cellules nerveuses.
La stimulation magnétique transcranienne (STM) consiste en une série de courtes impulsions magnétiques dirigées vers le cerveau dans le but de stimuler les cellules nerveuses. Ces impulsions stimulent les neurones de la partie ciblée et modifient le fonctionnement des circuits cérébraux sous-jacents.
Les recherches menées sur la SMT depuis 1985 ont visé à comprendre et à traiter un certain nombre d’affections neurologiques (p. ex., migraine, maladie de Parkinson, acouphène) et psychiatriques (p. ex., dépression et hallucinations auditives chez les personnes atteintes de schizophrénie). Plus récemment, les chercheurs se sont concentrés sur l’utilisation des impulsions répétitives (SMTr) comme option thérapeutique pour le trouble dépressif clinique, les hallucinations auditives chez les schizophrènes, les troubles cognitifs, le trouble obsessionnel-compulsif et le trouble de stress post-traumatique.
Le changement rapide des impulsions magnétiques modifie l’excitabilité des neurones dans le cerveau. En induisant une dépolarisation neuronale dans les circuits cérébraux responsables d’un trouble comme la dépression, l’activité cérébrale dysfonctionnelle peut changer, ce qui donne lieu au traitement désiré.
Le patient reste éveillé pendant l’intervention et peut reprendre ses activités quotidiennes normales immédiatement après l’intervention (aucun médicament ou anesthésie n’est nécessaire). Il est installé confortablement dans un fauteuil inclinable durant de la séance de cinq à soixante minutes. Un traitement typique dure environ quatre à six semaines.
La SMTr est actuellement offerte dans le cadre d’études de recherche. Nous menons des essais cliniques pour plusieurs indications psychiatriques, comme le trouble dépressif clinique, le trouble obsessionnel-compulsif, la schizophrénie, le trouble du spectre autistique, le trouble de stress post-traumatique, les troubles des conduites alimentaires et la désaccoutumance au tabac. Il faut rencontrer un coordinateur d’étude afin de passer en revue les critères d’admissibilité à la SMTr.
Les personnes intéressées ne doivent PAS :
Dans très peu de cas (moins de un pour cent), la SMTr peut provoquer une crise épileptique autolimitative. Pour cette raison, les personnes ayant des antécédents de convulsions (autrement que dans le cadre d’une électroconvulsivothérapie) ne peuvent pas recevoir le traitement.
Au nombre des effets secondaires figurent le clignement involontaire des yeux ou la contraction des muscles faciaux (effets non douloureux qui ne se poursuivent pas après le traitement). Des vertiges ou étourdissements peuvent aussi survenir après un traitement, mais disparaissent habituellement rapidement. Il est possible que les patients ressentent des douleurs au point de stimulation s’ils ne sont pas habitués à la sensation de stimulation. Des maux de tête légers peuvent survenir chez environ un quart des personnes, mais disparaissent habituellement en moins de 24 heures ou après la prise d’acétaminophène (c.-à-d., ? Tylenol ?).
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